Les plasties aux ischio-jambiers sont donc au pire plus laxes que celles au tendon rotulien et au mieux identiques. En admettant ce résultat de l'étude il reste cependant à discuter l'importance de cette meilleure stabilisation dès l'instant où la différence reste modérée et où il n'existe aucune corrélation entre cette différence de laxité et le sentiment d'instabilité ou d'appréhension. Quel sera le devenir de cette différence de laxité à long terme ? L'augmentation secondaire des taux d'instabilité, de rerupture ou d'arthrose viendra t'elle sanctionner ce premier résultat ?